Aujourd’hui les Français mangent en moyenne 10g de sel par jour. Cette consommation excessive a un effet direct sur la survenue de l’hypertension artérielle ainsi que sur la déshydratation et l’augmentation de liquide extracellulaires. Il est donc conseillé de ne pas dépasser les 8 g par jour et de tendre les 5g comme le conseille l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Il y a quatre sources principales de sel : • Celui naturellement présent dans les aliments et boissons : cela représente en moyenne 2g de sel consommé par jour ; • Celui retrouvé dans les aliments ayant subi une transformation (charcuteries, bouillons de viandes, sodas, plats cuisinés, sauces, conserves, viennoiseries, biscuits, potages en sachets, ...). Il est utilisé pour conserver les aliments et/ou comme exhausteur de goût. Cette catégorie représente entre 3 à 6 g par jour de sel consommé ; • Celui ajouté à la cuisson ou à table soit 2 à 3 g par jour ; • Celui contenu dans certains médicaments. Quelques exemples d’aliments riches en sel pour 100 g sont : • Cube pour bouillon : 15 g • Sauce soja : 6 g • Jambon cru : 2 g • Anchois en conserve : 3 g • Olive : 2 g • Bacon : 1,5 g • Fromage persillé : 1,5 g • Fromage fondu : 1,1 g • Jambon blanc : 1,1 g • Pain : 0.6 g • Lardons : 0,5 g Attention, il ne faut pas supprimer le sel de son alimentation, nos apports ne doivent pas être inférieurs à 2g par jour. En effet, le corps a besoin d’un apport en sel suffisant pour son fonctionnement ; notamment au niveau du système nerveux et de l’équilibre hydroélectrolytique. Les personnes à risques (comme les patients ayant une maladie cardiovasculaire, en surpoids, obèses ou âgées ainsi que les femmes enceintes et les fumeurs) doivent davantage contrôler leurs apports en sel. La diététicienne-nutritionniste intervient à ce moment-là, pour aider les patients à diminuer leurs apports en sel.